Son premier livre, Labyrinthes, fut publié chez Gallimard en 1947 par Jean Paulhan. Deux autres titres virent encore le jour chez cet éditeur dans les années cinquante, Lisbeth, en 1953, et La Dernière Chambre, en 1958. Puis ce fut un long silence. Philippe Jaccottet, Michel Butor, Henri Thomas, Roger Nimier et quelques autres avaient juste eu le temps de signaler l’entrée en scène d’un orfèvre aux qualités exceptionnelles.
Un quart de siècle plus tard, deux nouvelles publications, en 1984, venaient confirmer la beauté puissante de l’imaginaire et du style de Louis-Paul Guigues : Mes agonies et Le Château bégayant. Suivront encore Exeunt et Les Chemins des apocalypses.
Romancier, poète, traducteur de Dante et de sainte Catherine de Sienne, Louis-Paul Guigues fut également sculpteur et dessinateur.